La prise en charge exceptionnelle de la collecte et de l'élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux (Dasri) produits au sein des officines s'étant achevée le 31 août dernier, les officines se sont vu notifier l'obligation de désormais régler 150 euros par an à l'éco-organisme Dastri. Réagissant aussitôt, la FSPF avait dénoncé « à titre conservatoire » la convention-cadre signée avec Dastri le 1er janvier 2017 pour la gestion des déchets des patients en autotraitement (Dasri-PAT).
Bras de fer
Depuis, les négociations en cours « s'apparentent à un bras de fer », considère Philippe Besset, le président de la FSPF, qui a également rappelé dans son Live hebdomadaire que « les industriels sont tenus légalement de payer jusqu’à la destruction pour les Dasri-PAT, mais ne le sont pas pour la seconde filière qui concerne les déchets d'activité de l'officine, vaccination en tête ». Si beaucoup de laboratoires sont d'accord sur le principe de la mise en place d'un circuit de contribution volontaire sous la forme d’une responsabilité élargie du producteur (REP), d'autres continuent de s'y opposer.
S'il admet « passer par des hauts et des bas », Philippe Besset n'en demeure pas moins confiant et dans « un état d'esprit optimiste » quant à la possibilité d'une résolution prochaine de ce dossier. Pour le moment, il enjoint ses confrères à faire preuve d'encore un peu de patience et de « ne rien faire du tout » en attendant l'issue de la négociation.