En effet, qui d’entre vous n’a pas été frustré de ne pouvoir délivrer un traitement antibiotique pour des symptômes de cystite un samedi après-midi ? Cette disposition est décidément dans l’air du temps. Près d’un quart d’entre vous estimant même pouvoir « prescrire » sans restrictions, même si les deux tiers pensent tout de même qu’il faudra un cadre à cet exercice.
À pied d'œuvre
Concernant les molécules, les traitements des infections urinaires arrivent évidemment en premier mais aussi la « gastro-entérite, l’angine virale après test remboursé, la grippe, les soins des plaies [et] les mycoses vaginales ». Sans oublier les conjonctivites, les cas de migraine ou la prise en charge en urgence d’une douleur dentaire grâce à des opiacés. Les pharmaciens sont prêts, reste maintenant à savoir si les médecins le sont également.