En attendant les annonces présidentielles concernant la réforme de la santé, qui seront faites à l'Élysée le 18 septembre prochain, le président et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ont dévoilé leur stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté lors d'une conférence très opportunément sise au musée de l'Homme. L'aide à l’acquisition d'une complémentaire santé (ACS) était en effet marquée par un taux de non recours très élevé, plus de 50 %. En clair, plus de 1 Français sur 2 concerné par la mesure n'en profitait pas.
Accès aux soins
L'ACS va ainsi être fusionnée avec la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) à compter du 1er novembre prochain ; ceux qui en relevaient et qui désormais passeront sous le régime de la CMU-C devront participer y à hauteur de 1 euro par jour. « Pour un couple de personnes âgées, cette réforme permettra un gain de 600 euros par an et pour une famille monoparentale avec 3 enfants, un gain de plus de 700 euros par an », explique le ministère. Le gouvernement prévoit que 200 000 personnes supplémentaires bénéficieront à terme de la CMU-C.