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La CMU-C et l'ACS vont fusionner

Cette mesure annoncée par Emmanuel Macron fait partie du plan Pauvreté dévoilé le 13 septembre.

En at­ten­dant les an­nonces pré­si­den­tielles concer­nant la ré­forme de la santé, qui se­ront faites à l'Ély­sée le 18 sep­tembre pro­chain, le pré­sident et la mi­nistre de la Santé, Agnès Bu­zyn, ont dé­voilé leur stra­té­gie na­tio­nale de pré­ven­tion et de lutte contre la pau­vreté lors d'une confé­rence très op­por­tu­né­ment sise au mu­sée de l'Homme. L'aide à l’ac­qui­si­tion d'une com­plé­men­taire santé (ACS) était en ef­fet mar­quée par un taux de non re­cours très élevé, plus de 50 %. En clair, plus de 1 Fran­çais sur 2 concerné par la me­sure n'en pro­fi­tait pas.

Ac­cès aux soins

L'ACS va ainsi être fu­sion­née avec la cou­ver­ture ma­la­die uni­ver­selle com­plé­men­taire (CMU-C) à comp­ter du 1er no­vembre pro­chain ; ceux qui en re­le­vaient et qui dé­sor­mais pas­se­ront sous le ré­gime de la CMU-C de­vront par­ti­ci­per y à hau­teur de 1 euro par jour. « Pour un couple de per­sonnes âgées, cette ré­forme per­met­tra un gain de 600 eu­ros par an et pour une fa­mille mo­no­pa­ren­tale avec 3 en­fants, un gain de plus de 700 eu­ros par an », ex­plique le mi­nis­tère. Le gou­ver­ne­ment pré­voit que 200 000 per­sonnes sup­plé­men­taires bé­né­fi­cie­ront à terme de la CMU-C.

Par Laurent Simon (avec APM)

13 Septembre 2018

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