Déjà autorisées à ouvrir leur rideau le dimanche pour aider à l'accélération de la campagne vaccinale contre la Covid, les officines volontaires attendaient encore le texte réglementaire encadrant cette mission. L'arrêté qui est paru au Journal officiel le 10 décembre entérine ainsi le fait « qu'il est nécessaire de permettre aux pharmaciens d'ouvrir leur officine le dimanche, indépendamment de leur obligation de service de garde, pour répondre aux besoins de la population, tant pour le dépistage que pour la vaccination contre la Covid-19 ». Jusqu'au 31 janvier 2022, cette ouverture est conditionnée à la déclaration préalable d'une activité de vaccination et ne permet que :
- Les prélèvements nasopharingés pour la réalisation d'un test RT-PCR de détection du SARS-CoV-2 par un laboratoire de biologie médicale,
- les tests antigéniques de détection du SARS-CoV-2,
- la vaccination contre la Covid-19,
- la double vaccination contre la Covid-19 et la grippe saisonnière,
- la dispensation de médicaments antalgiques de niveau 1.
Ne pas sortir du cadre
Interrogé sur cette autorisation temporaire à l'occasion de son live hebdomadaire, le président de la FSPF, Philippe Besset, a recommandé à ses confrères volontaires pour cette mission « de bien spécifier sur la vitrine ou par un autre moyen de communication adapté » les seules activités autorisées dans ce cadre. Il leur a par ailleurs rappelé leur obligation d'adresser à la pharmacie de garde les patients venant pour toute autre demande. Beaucoup d'officinaux n'ayant pas prévu cette possibilité désormais actée réglementairement, Philippe Besset prévient que ces derniers ne disposeront certainement pas d'un nombre de doses suffisant pour commencer cette activité de vaccination exceptionnelle dès ce dimanche.