Dans son Live hebdomadaire, le président de la FSPF a énuméré les solutions qui, selon lui, mèneront à un recrutement plus fluide, avec comme premier axe d'amélioration, la réforme de la formation. Philippe Besset espère beaucoup de « l'universitarisation du diplôme de préparateur » grâce à la réforme du DEUST Préparateur-Technicien en pharmacie. Il attend également que la réforme du troisième cycle des études « donne aux jeunes de l'appétence pour cette voie ». En termes d'évolution du métier, la nouvelle convention offre aussi selon lui de très belles perspectives à ceux qui envisagent la carrière officinale.
L'Assurance maladie doit suivre
Le leader syndical souligne par ailleurs l'importance « des problématiques liées aux salaires de départ dans la branche ». Point crucial qui fera, annonce-t-il, l'objet de débats dès le lundi 25 avril puisque la commission paritaire de branche se réunira pour plancher sur la thématique particulière de l'inflation. Et le président nouvellement réélu d'insister sur le fait que si « nous avons beaucoup d'ambition à la fois pour nos équipes et l'avenir du métier », rien ne pourra aboutir sans que l'Assurance maladie partage cette ambition. « 80 % de notre économie officinale est administrée par l'Assurance maladie », martèle-t-il. Appelant de ses vœux la volonté politique qu'il a d'ailleurs perçue chez les candidats à la présidentielle de soutenir une officine de proximité, de même que la volonté du financeur de maintenir ses efforts : « Il a été là en 2021 et début 2022 dans le cadre de la pandémie, mais il faut que les budgets demeurent pérennes [afin de] réinventer la pharmacie de demain avec des équipes qui ont envie de venir travailler avec les pharmaciens titulaires. » Enfin, s'adressant tout particulièrement aux adjoints, Philippe Besset a souhaité leur dire que « leur avenir est dans le libéral en arrivant à s'associer après une phase de salariat pour devenir titulaires ! ».