À l’occasion d’une réunion du Centre national des professions libérales de santé (CNPS) où les biologistes, en première ligne actuellement sur le sujet du dépistage, ont exposé la situation, ces derniers sont tombés d’accord avec les médecins et les pharmaciens sur des modalités de dépistage de la Covid-19 en ville, a annoncé Philippe Besset, président de la FSPF, lors de la deuxième édition des Amphis de l’officine qui se sont déroulés le 10 septembre (pour voir ou revoir l’intégralité de l’événement, cliquez ici).
Une priorisation des patients
Un patient présentant des symptômes serait ainsi adressé en priorité par son médecin à un laboratoire d’analyse médicale (LABM) pour bénéficier d’un test RT-PCR par prélèvement nasopharyngé. Une autre catégorie de patients, qu’il reste encore à définir précisément, pourrait, elle, être notamment orientée directement par le pharmacien vers un LABM pour que soit pratiqué un test de dépistage. « Il pourrait s’agir, par exemple, d’un malade, que l’on détecte à l’officine sur la base d’un arbre décisionnel, qui fait la demande d’un médicament pour traiter un symptôme évocateur de la Covid-19, telles que la fièvre, la toux ou la diarrhée », explique Philippe Besset. Le laboratoire communiquerait ensuite le résultat au médecin traitant de la personne concernée. En dehors de ces deux catégories de patients, l’ensemble des publics pourrait se faire dépister chez leur pharmacien d’officine grâce à un test antigénique actuellement en cours de validation à l’AP-HP.
« Nous allons maintenant formaliser nos recommandations et les adresser aux autorités sanitaires », indique le président de la FSPF, très attaché au rôle du pharmacien comme acteur de la prévention.