Elles sont treize et sont « touchées par un arrêté préfectoral leur interdisant d’ouvrir le dimanche ou susceptibles de l’être ». Sur une initiative de l’un des titulaires concernés, François Ehrhart, installé à Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne), ces pharmacies jusqu’ici ouvertes en continu ne font désormais plus qu’une sous la bannière de la toute nouvelle Union des pharmacies 24 h/24, « parce que la santé n’a pas d’horaires ». Objectif affiché : « créer un statut dérogatoire pour les pharmacies déjà ouvertes 24 h/24 qui souhaitent ouvrir le dimanche », hors système de gardes, donc. Car un préfet peut, sur demande d’un syndicat, imposer la fermeture d’une officine au nom du repos dominical mais, en réalité, pour respecter le bon déroulement des gardes. Une quarantaine d’officines, aux chiffres d’affaires hors normes, fonctionnent aujourd’hui 24 h/24 en France.