C’en est trop pour les étudiants en pharmacie : dans un appel commun lancé le 18 février dernier, les potards appellent le gouvernement à se réveiller : « Le dossier est tombé en dessous de la pile, accuse Antoine Soula, vice-président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) en charge de l’enseignement supérieur, nous sommes la cinquième roue du carrosse, même si le ministère a énormément de travail avec la réforme du troisième cycle des études de médecine ou celle de la première année. » De fait, le sujet devrait occuper l’intégralité de l’ordre du jour de la prochaine Commission nationale des études de maïeutique, médecine, odontologie et pharmacie (Cnemmop), qui aura lieu dans les prochaines semaines. La priorité sera toutefois de s’occuper de la réforme de l’internat hospitalier, pour rattraper le retard sur les médecins ; les trois autres (industrie, recherche, officine) ne viendront qu’après. « L’internat en officine pose notamment des questions financières et statutaires », pointe un proche du dossier. Bien malin qui pourrait aujourd’hui donner une date pour le premier interne en officine.
L’internat en officine « zombifié »
Annoncée en 2016, la réforme du troisième cycle des études de pharmacie accumule les retards.
© FOTOLIA/LIONIMAGEONE
22 Février 2019