Que peut-on trouver dans lES outils mise à la disposition des agences régionales de santé par les auteurs du rapport conjoint Inspection générale des finances/Inspection générale des affaires sociales, publié fin novembre ? Réponses en vrac : utiliser un « distancier-temps de la population à l’officine la plus proche » pour implanter les pharmacies, créer des succursales… mais aussi « autoriser la mise en place de pharmabus ». Une proposition qui a le mérite de l’originalité. « Lorsque des enclaves de population se trouvent à une distance trop importante de l’officine, un système de bus doté de médicaments de base pourrait desservir ces zones. » Quid des stocks de médicaments ? Un projet similaire avait été imaginé en 2013 par l’Institut supérieur des arts de Toulouse et les laboratoires Pierre Fabre, s’inspirant des bibliobus qui sillonnent les campagnes. Le rapport assure que « plusieurs interlocuteurs rencontrés ont mentionné l’existence de ce type de pratique ». En aura-t-il été question le 1er décembre lors de la réunion entre pharmaciens et pouvoir publics concernant le réseau ? En attendant, attachez votre ceinture.
Quand l’officine prend le car
Après les autocars Macron, les pharmabus ? La proposition du rapport conjoint IGF/Igas fait lever un sourcil.
25 Novembre 2016
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- 25/11/2016