Tandis que le régime social des indépendants (RSI) poursuit sa mue, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et celle des finances (IGF) ont été chargées d’une mission sur « les évolutions de l’assiette et les modalités de calcul de recouvrement des cotisations sociales des travailleurs indépendants ». La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) a alors subrepticement glissé l’idée, dans un communiqué diffusé fin avril, d’« un régime spécifique avec un interlocuteur unique pour les professions libérales, aujourd’hui confrontées à trois institutions distinctes (RSI, Urssaf, caisse de retraite) ». Autrement dit, écarter les libéraux du RSI et les affilier au régime général pour ce qui relève de l’assurance maladie ? L’Union nationale des professions libérales (UNAPL) n’a pas tardé à réagir, par voie de communiqué mi-mai : « L’UNAPL n’envisage pas d’autre scénario que le maintien du RSI et, à l’intérieur de celui-ci, d’un régime spécifique pour les professionnels libéraux, le RSI-PL », rappelant que les libéraux relevant justement du RSI-PL « ont, eux, été moindrement impactés » par les dysfonctionnements du RSI. Qu’en penseront l’Igas et l’IGF ?