Le 15 février, le réseau officinal s’est pris un mauvais point sur le pacte de responsabilité, à propos de son utilisation du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE). Le Premier ministre Manuel Valls, à l’issue du Comité de suivi des aides publiques aux entreprises et des engagements, a jugé les investissements du patronat en matière d’emploi insuffisants. Trois branches n’ont ainsi pas ouvert de négociation, parmi lesquelles l’officine. Une position qu’assume cette dernière, puisque les 113 millions d’euros touchés par le réseau en 2015 dans le cadre du CICE ont déjà été pris en compte par l’Assurance maladie dans les négociations conventionnelles. La FSPF a rendez-vous avec le ministère du Travail fin mars pour s’en expliquer. Ledit ministère indique que des négociations de branche seront « entamées dans les prochains mois, sur la formation et l’apprentissage ». Mais « hors cadre CICE », précise la FSPF. De son côté, l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) réclame « la transformation du CICE en un allègement pérenne des charges, […] le principal obstacle à la création d’emplois ». Il va falloir se mettre d'accord.