Rappel des faits : le remboursement d’une préparation magistrale homéopathique est conditionné à une mention expresse sur l’ordonnance et elle doit être « préparée selon une prescription médicale destinée à un malade déterminée », rappelle le Code de la santé publique. Or, concernant Weleda, les « préparations » sont faites à l’avance et en série, ce qui les exclurait de toute prise en charge. C’est forte de cette analyse que l’Assurance maladie renâcle à leur remboursement, même si la situation est très disparate dans l’Hexagone, certaines caisses primaires le refusant effectivement, d’autres payant les pharmaciens rubis sur l’ongle. Furieux de cette situation, Weleda aurait saisi le Conseil d’État, rapporte une source syndicale, et a rencontré le directeur général de la Cnam le 21 novembre dernier. En attendant – et même si l’Assurance maladie aurait promis de lever le pied sur les réclamations d’indus –, soyez vigilants en cas de prescriptions de ce type. Avec une quarantaine d’emplois en jeu, les prochaines semaines pourraient être lourdes de conséquence pour Weleda.