Après un déploiement difficile marqué par les nombreuses oppositions entre l’éco-organisme et les syndicats de pharmaciens, notamment sur la définition des points de collecte, Dastri semble avoir trouvé sa vitesse de croisière sans « difficultés majeures répertoriées […] le réseau de points de collecte est opérationnel et stabilisé », indique la FSPF, partie prenante du système depuis le départ. Ce qui semble être un exploit après presque un an d’existence, même si le tonnage à recycler est limité, avec 360 tonnes par an. Outre les officines déjà points de collecte, 1 200 autres se sont inscrites depuis avril 2014 pour le devenir à leur tour. Une réunion a été programmée le 8 avril entre Dastri et les représentants des pharmaciens pour statuer sur leur sort, sachant « que nous avons toujours dit que nous ne dépasserions pas 50 % des pharmacies dans l’éco-organime », explique Christophe Koperski président de la commission Exercice professionnel à la FSPF. Ce qui serait de fait le cas en ajoutant les 1 200 officines candidates…