Les bonnes nouvelles sont toujours appréciables : avec 7 126 euros versés en moyenne par officine au titre de la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) 2017 pour les génériques, c’est bel et bien près de 1 350 euros de plus que vous toucherez par rapport à l'année précédente, où 5 777 euros, toujours en moyenne, étaient tombés dans votre escarcelle. De quoi oublier le retard, systématique depuis 2015, du paiement de ces primes censé être effectif le 31 mars. En 2017, 163 millions d'euros ont donc été versés au réseau par l'Assurance maladie.
Ne pas baisser la garde
Si les analyses sont en cours, plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ces bons résultats : les performances des pharmaciens sur la rosuvastatine, le retrait du Levothyrox du calcul des taux de substitution... À noter que 487 officines, qui ont connu « une cessation d'activité ou un changement de numéro d'Assurance maladie au cours de la période de référence », précise l'Assurance maladie, ne seront payées que courant juin. Les caisses primaires devraient tenir informés les pharmaciens concernés dans les jours à venir. Preuve en tout cas que, lorsque la profession se mobilise pour substituer, les résultats sont au rendez-vous. Ne reste plus qu'à redoubler d'effort en 2018, notamment sur des molécules comme l'oxycodone, l'ézétimibe, l'ézétimibe/simvastatine, ainsi que la ligne « reste du répertoire », malgré les montants à la baisse prévus dans l'avenant n° 11 de juillet 2017 ! Rendez-vous en mai 2019 pour avoir le fin mot de l'histoire.