Les ruptures de stock sont une plaie. Une plaie chronique même, qui semble résister à tous les traitements. Et les pharmaciens sont évidemment en première ligne lorsqu’il s’agit de trouver une solution thérapeutique pour leurs patients. La preuve : près de 30 % d'entre vous y consacrent plus d’une demi-journée par semaine et 40 % une demi-journée ou moins. Autant de pertes de ressources qui ne sont pas consacrées aux soins ou à la gestion de l’officine. Parmi les médicaments pointés du doigt par les répondants à notre sondage, les sartans ou les vaccins évidemment, actualité oblige, mais toutes les classes thérapeutiques sont touchées à vous écouter, médicaments d’exception ou insuline compris. « La liste est trop longue », pointe un pharmacien. « Il n’y a plus de règle, les ruptures sont imprévisibles », se désespère un autre. Et la solution miracle se fait toujours attendre…