Pour un calcul sans grain de sable, prenons l’exemple du 15 août qui tombe cette année un jeudi. Si la pharmacie est ouverte, ce jour férié non chômé sera retranché du solde de congés du salarié, comme n’importe quel autre jour ouvrable. À l’inverse, si le titulaire décide de fermer pour l’Assomption, ce jour férié chômé ne sera pas déduit des congés payés, même s’il coïncide avec un jour de la semaine habituellement non travaillé par le salarié. Dans cette seule configuration, l’employé profite indirectement du jour férié chômé dans l’entreprise. Alors que s’il avait été présent pendant cette période, il n’aurait pas bénéficié du jour férié chômé tombant sur son jour de repos habituel. Cette solution s’applique indistinctement aux salariés à temps plein ou à temps partiel. Car la règle du décompte, en jours ouvrables, est la même pour tous !