« Il était temps ! », réagissait le 18 février au soir Philippe Besset, le président de la FSPF, en préambule de l'Afterwork du syndicat alors que venait juste de s'achever la conférence de presse d'Olivier Véran. Point central de l'allocution du ministre de la Santé, la perspective d'une vaccination en pharmacie pour le grand public qui se précise. « Dans le courant du mois de mars, nous rendrons le vaccin AstraZeneca accessible directement en pharmacie, cette fois-ci pour tous les Français entre 50 et 64 ans, ainsi que chez les médecins, infirmiers et tout autre professionnel de santé habilité à vacciner », a annoncé Olivier Véran. « Notre campagne va donc prendre encore davantage d'ampleur en mars », a-t-il encore souligné.
Les pharmaciens prêts pour l'effort de guerre
Le ministre a également rappelé que « dès le 25 février, près de 30 000 médecins généralistes se sont déjà portés volontaires pour vacciner dans leur cabinet leurs patients âgés de 50 à 64 ans, toujours lorsqu'ils ont des comorbidités ». Perspective pour laquelle Philippe Besset a clairement rappelé que ce sont bien les médecins qui devront venir chercher les doses de vaccin à la pharmacie, balayant toute notion de livraison. Pour ce qui est de la perspective de vacciner en pharmacie en mars, « nous n'avons pas encore la date », rappelle le président de la FSPF, qui attend aussi impatiemment l'arrêté autorisant les pharmaciens à prescrire et administrer le vaccin. « La HAS le recommande pourtant depuis le 2 février », rappelle le syndicat dans un communiqué titré : « Lutte contre le Covid-19 : le gouvernement ne gagnera pas sans les pharmaciens ! ».