Créée en décembre 1991, la commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation professionnelle de la pharmacie d’officine (CPNEFP) vient de fêter ses 30 ans d’existence. À l’occasion de cet anniversaire qui a réuni l’ensemble de ses membres issus des organisations patronales et salariales, son président, Philippe Denry, a notamment traité de l’évolution du métier de préparateur. « Leur formation avec le lancement du DEUST est une étape importante vers l’universitarisation. Cette année, 1760 jeunes se sont engagés dans ce parcours. Certains CFA ont maintenu parallèlement une offre de formation au BP », explique-t-il. Reste à obtenir pour ces futurs diplômés l’équivalence qui leur conférera le droit de dispenser des médicaments, à l’instar des titulaires du BP. Peut-être un détail dans les textes, mais qui change tout. Pour l’heure, le dossier est sur la table de la direction générale de l’offre de soins (DGOS).
Élargir les compétences
Pour accroître leurs compétences, les préparateurs diplômés ont par ailleurs la possibilité de valider des certificats agréés et gérés par la branche (CQP) en dermocosmétique et/ou en dispensation de matériel médical à l’officine. Outre l’accès à une spécialisation, ces diplômes valorisent la carrière et le salaire des préparateurs. La convention collective prévoit en effet une bonification mensuelle égale à 30 fois la valeur du point officinal pour les préparateurs titulaires du CQP de dermocosmétique. « Quant au CQP de dispensation de matériel médical à l’officine qui vient d’être créé, sa valorisation n’est pas encore fixée. C’est un point que nous aborderons prochainement », précise Philippe Denry.