Les étudiants en pharmacie dressent le constat d'un « climat morose » en ce début 2017, alors que « les politiques de baisses de prix et de déremboursements continuent de malmener l’économie officinale [et que] le projet d’ordonnance sur le maillage territorial fait ressurgir le danger de la voie dérogatoire ». Or, devant le mot d'ordre lancé par « l'Uspo, Federgy et l'UDGPO », l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) a décidé de « laisser à chaque étudiant le libre choix de se joindre ou non à la future mobilisation du 26 janvier ». Son président Anthony Mascle s'en explique : « Cette mobilisation n'est pas comparable avec celle du 30 septembre 2014 [contre la loi Macron, NDLR] : il n'y a pas d'union syndicale et la population n'a été sensibilisée que récemment. » L'association promet néanmoins de ne pas rester les bras croisés et travaille sur une campagne d'information à destination du grand public conjugée à la publication d'un livre blanc le 23 janvier prochain, afin de « sensibiliser l'ensemble de la population sur les enjeux d'une revalorisation nécessaire du pharmacien d'officine ». Et ce, en préparation des négociations de la convention pharmaceutique qui s'ouvriront le 22 février prochain. Cette campagne sera relayée dans les officines mais sera également « digitale », promet Anthony Mascle, par l'intermédiaire de « vidéos, de Tumblr [un site populaire de partage de textes et vidéos, NDLR] ainsi que sur les réseaux sociaux ». Le suspense sera levé dans quelques jours.
Les étudiants ont leur mot à dire
L'Association nationale des étudiants en pharmacie de France n'appellera pas à manifester le 26 janvier et s'apprête à publier un livre blanc.
17 Janvier 2017
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