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L'ANSM joue la carte pédagogique

L'Agence met à disposition une carte à remettre aux patientes, qui rappelle les risques de la Dépakine.

Les au­to­ri­tés sa­ni­taires ne sont tou­jours pas sa­tis­faites des condi­tions de pres­crip­tion et de dé­li­vrance du val­proate. L'Agence na­tio­nale de sé­cu­rité du mé­di­ca­ment (ANSM) an­nonce ainsi la mise à dis­po­si­tion d'une carte d'in­for­ma­tion – en plus du guide pour les pres­crip­teurs, de la bro­chure d'in­for­ma­tion et du for­mu­laire d'ac­cord de soins mis en place en juin 2015 – qui de­vra être re­mise à la pa­tiente par son spé­cia­liste et, en se­conde in­ten­tion, par son mé­de­cin gé­né­ra­liste ou son phar­ma­cien. Il y est no­tam­ment rap­pelé que le val­proate pro­voque, « dans 10,7 % des cas, des mal­for­ma­tions et, dans 30 % à 40 % des cas, des troubles neu­ro­com­por­te­men­taux », ainsi que la né­ces­sité d'une contra­cep­tion ef­fi­cace. L'ANSM a donc adressé un cour­rier à tous les pro­fes­sion­nels concer­nés, ac­com­pa­gné de douze exem­plaires pa­pier de cette carte (éga­le­ment té­lé­char­geable sur le site de l'Agence). « Il est urgent que les pro­fes­sion­nels de santé res­pectent les condi­tions de pres­crip­tion et de dé­li­vrance » du val­proate, à sa­voir une pres­crip­tion par un spé­cia­liste et la si­gna­ture d'un for­mu­laire d'ac­cord de soins pour la dé­li­vrance no­tam­ment, note le mi­nis­tère de la Santé dans une note dif­fu­sée fin jan­vier à l'at­ten­tion de toutes les agences ré­gio­nales de santé, qui ont donc pour mis­sion de prendre leur bâ­ton de pè­le­rin en ré­gions. Preuve que les bons ré­flexes ne sont pas en­core ac­quis.

Par Laurent Simon

16 Février 2017

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