La FSPF vient d’élire son nouveau président. Une page se tourne, mais une nouvelle est donc en train de s’écrire. Autour de Philippe Besset, une nouvelle équipe est d’ores et déjà en ordre de marche. Pour ma part, je me consacrerai, entre autres, à faire évoluer Le Pharmacien de France. Non pas que votre journal, notre journal, ne soit plus « à la page ». Il a été magnifiquement géré ces dernières années jusqu’à en faire un magazine de qualité et de référence pour les pharmaciens. Mais il nous paraît nécessaire de le « réinventer » afin qu’il soit toujours plus réactif, plus proche de vous, lecteurs, et qu’il colle aux évolutions de la profession.
« Une nouvelle équipe
est d’ores et déjà
en ordre de marche pour
assurer la relève. »
Car notre mode d’exercice change à vitesse grand V. Entretiens pharmaceutiques, bilans de médication, vaccination antigrippale à l’officine, honoraires de dispensation… Depuis mon installation en 2008, j’ai vu l’exercice officinal se transformer profondément. Philippe Gaertner, et ses différents bureaux nationaux, ont été les moteurs de ces réformes et je tiens à les remercier pour tout le travail accompli au cours de ces douze dernières années.
Comme vous, je suis pharmacienne, comme beaucoup d’entre vous, je suis syndicaliste, comme vous, je suis attentive aux évolutions de notre profession. Après la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST), la loi de santé devrait permettre de continuer à faire évoluer notre métier. Les attentes sont nombreuses et la FSPF a formulé 11 propositions. Trois d’entre elles me tiennent plus particulièrement à cœur : permettre aux pharmaciens de dispenser sans ordonnance certains médicaments soumis à prescription obligatoire, étendre le droit de substitution en cas de rupture et interdire l’ouverture du capital des officines via des obligations convertibles en actions (OCA). Pour bien comprendre les enjeux à venir, Le Pharmacien de France restera l’outil indispensable et je suis heureuse de rejoindre son équipe.