Outre la disposition sur la « prescription pharmaceutique », adoptée à la surprise générale le 22 mars dernier (voir « La prescription pharmaceutique survit à l’épreuve du feu »), les députés ont entériné une autre disposition symbolique dans le même temps. Les amendements, portés notamment par Agnès Firmin-Le Bodo (UDI) et adoptés avec l’aval du gouvernement, prévoient ainsi que les pharmaciens pourront « prescrire » des vaccins de prescription médicale obligatoire, ce qui est un cas de plus en plus fréquent dû aux procédures centralisées au niveau européen des autorisations de mise sur le marché. Certains vaccins antigrippaux étant notamment concernés, il serait paradoxal de ne pouvoir délivrer ce qui peut être injecté dans la foulée.