Sur presque 100 femmes greffées – 99 exactement – interrogées par l'association de patients Renaloo, seules 6 « se sont vues réclamer le formulaire par leur pharmacien pour obtenir leur mycophénolate » (Cellcept et génériques, Myfortic) et le formulaire de prescription, pourtant obligatoire depuis le 30 septembre dernier, n'a été remis par le néphrologue qu'à 12 d'entre elles. Comme prévu, le message de la double contraception a du mal à passer chez les patientes concernées dont plus de 90 % déclarent « ne pas avoir l’intention de modifier leurs habitudes ». Plus grave, près d'un tiers d'entre elles ignorait encore en décembre dernier, date du sondage, que la molécule est tératogène. « Difficile de ne pas rapprocher ce défaut d'information de celui qui a été observé pour la Dépakine, avec les conséquences que l'on sait », assène l'association. Pour rappel, seule une méthode de contraception est nécessaire pour les patientes sous valproate. En attendant la réponse de l'Agence européenne qui avait été saisie sur le point de la double contraception, la situation reste donc plus que problématique sur le terrain.
Renaloo (re)tire la sonnette d'alarme
Selon une enquête menée par l'association Renaloo, les conditions de délivrance du traitement antirejet ne semblent pas respectées.
13 Mars 2017