L’été a décidément été riche en (mauvaises) surprises (voir également « Une mobilisation inédite sur le MAD »). La nouvelle lettre de mission adressée par les ministères de la Santé et des Finances et de l’Économie à Maurice-Pierre Planel, président du CEPS, en est une autre. Philippe Gaertner, président de la FSPF, ne cache pas son mécontentement, à la lecture des passages concernant les médicaments génériques (lire sur notre site « Vers une baisse des prix généralisée ? ») ou encore celui sur le financement de l’innovation thérapeutique : « L’arrivée d’innovations qui sont amenées à se substituer, au moins en partie, à d’autres médicaments doit être l’occasion de réviser le prix de ces derniers. » À ses yeux, il s’agit clairement de faire supporter le prix des nouveaux médicaments, généralement très onéreux et exclusivement hospitaliers, par des baisses sur les spécialités délivrées en ville… et donc à l’officine. Difficile à entendre pour le syndicaliste, alors que le gouvernement prépare le projet de loi de financement de la sécurité sociale et que les négociations de la nouvelle convention pharmaceutique sont prévues pour début 2017.
La lettre de mission qui fâche
Le Comité économique des produits de santé (CEPS) a reçu de nouvelles directives concernant le prix des médicaments. Certaines touchent directement les pharmaciens.
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